Ce mardi 5 décembre, in BW a inauguré la 2 ème phase d’équipement du Parc
d’affaires « Les Portes de l’Europe » à Nivelles Nord, en présence des autorités
communales, provinciales et de Monsieur Willy Borsus, Ministre wallon de
l'Économie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du
Numérique, de l'Agriculture, de l'Aménagement du territoire, de l'IFAPME et des Centres de compétence. L’occasion de faire le point sur le réaménagement du site
de l’ancien circuit automobile en Parc de haut niveau conjuguant développement
économique et écologique.
De Circuit de Formule 1 à Parc d’affaires
Le site, autrefois célèbre pour avoir accueilli des compétitions de Formule 1, a fermé ses portes en 1981. L'IBW a acquis ce site de 85 hectares en 1995, voyant son potentiel stratégique dû à sa proximité avec Bruxelles et son accès aisé aux réseaux de transports.
Christophe Dister, Président d’in BW, souligne que la première phase de réaménagement a été réalisée sur 59 hectares, transformant le site à l’abandon en un pôle économique majeur.
« Aujourd’hui, nous offrons aux entreprises innovantes un cadre d’exception laissant une large place à la nature. Pas moins de 87 entreprises ont décidé de s’y implanter, dont certaines de grande renommée, avec plus de 2.000 emplois à la clef ! Avec le recul, nous pouvons affirmer que nous avons été précurseurs en termes de réhabilitation d’espaces existants ou déjà artificialisés. »
Début de la 2 ème phase d’équipement :
En 2012, alors que la quasi-totalité des parcelles de la phase I ont trouvé acquéreur, une 2 ème phase est lancée sur les 26 hectares restant à équiper autour du bassin d’orage.
Il s’avère que la zone a été colonisée par des espèces végétales rares et/ou protégées, dont
certaines populations d’orchidées. En collaboration avec le Département de la Nature et des
Forêts (DNF) de la Wallonie, la Ville et le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) de Nivelles et Natagora, des solutions sont trouvées pour permettre d’y accueillir des entreprises tout en préservant le milieu favorable au développement de ces espèces.
Laurent Dauge, Directeur général d’in BW : « Nous avons tout d’abord délimité une zone
préservée de 4,2 hectares autour du bassin d’orage où se trouvent les populations-mères. Celle-ci a été définie en tant que zone de grand intérêt biologique. Ensuite, un plan de gestion de la biodiversité a été rédigé et l’aménagement des parcelles à bâtir voisines a fait l’objet d’une charte paysagère qui a été jointe au cahier des charges à respecter par les entreprises. »
Des travaux et investissements colossaux
Le projet, d’un coût total de 4.149.558,04 € HTVA, subventionné à 70% par la Wallonie, a impliqué des travaux de grande envergure, respectant les impératifs de préservation de la biodiversité. Ces travaux ont été confiés au bureau d’études HCO et à l’entreprise Colas.
Laurent Dauge : « Ceux-ci ont notamment nécessité le nivellement de la zone et le déplacement de terres hébergeant les espèces protégées sur une superficie de 20 ares et à une profondeur de 70 cm. L’opération a été menée en concertation avec le DEMNA (Département de l'Etude du Milieu Naturel et Agricole). Ces terres ont été immédiatement transplantées sur une partie de l’ancienne piste automobile traversant la zone protégée. Un beau défi mais il était de notre responsabilité de préserver la biodiversité exceptionnelle du site ! »
Quelques chiffres :
160.000 m³ de mouvements de terres (sans apport ni évacuation)
1.100 mètres de voiries
2.900 mètres d’égouttage séparatif (dont 57 chambres de visite)
4.800 arbres et arbustes plantés et 25.000 m² d’ensemencements (pelouses et prairies
fleuries)
Un modèle de respect de la biodiversité
La seconde phase d'équipement, met en évidence l'engagement d';in BW envers la préservation de la biodiversité. Dès le rachat du site, l’objectif était d’y concilier développement économique et respect de l’environnement.
Christophe Dister : « C’est l’essence même de notre action. Nous sommes très attentifs à la
qualité urbanistique des bâtiments, à leur intégration paysagère, à la gestion mutualisée des abords et espaces verts, … Les entreprises se montrent particulièrement sensibles à ces aspects. Elles y voient notamment des avantages en termes de cadre de travail, de bien-être du personnel et d’attraction de talents. Le fil conducteur est basé sur la préservation et la restauration de la biodiversité par la création de corridors écologiques en lien avec la réserve naturelle, et ce, sur les différentes parcelles accueillant les entreprises. »
Comme il est probable que les espèces protégées se multiplient au-delà de ce site protégé, un inventaire a été réalisé le printemps dernier sur l’ensemble des parcelles n’ayant pas encore été cédées aux entreprises ainsi que dans les zones de copropriété. Cet inventaire sera mis à jour régulièrement, ce qui permettra aux acquéreurs de préparer leurs demandes de dérogation à la loi sur la protection de la nature et de protéger les espèces présentes sur les zones vertes non constructibles. Notre volonté est que le parc devienne un véritable modèle en Wallonie en termes de gestion différenciée !
Réserve foncière à Nivelles bientôt à saturation
La finalisation de la phase II à Nivelles offre à la commercialisation 19 hectares de terrains équipés supplémentaires pour les entreprises désireuses de s’implanter à Nivelles, avec un potentiel de création d’environ 450 emplois. L’attrait pour cette phase II est manifeste. Notre réserve foncière à Nivelles continue de séduire par son attractivité sans pareil. Des compromis et des ventes ont déjà été conclus pour près de 4 hectares, et des réservations pour 3.5 hectares sont en cours.
Vision d’avenir pour Nivelles
Pour répondre à cet engouement, notre vision est déjà tournée vers l’avenir avec notre projet d’extension de 32 hectares au nord du site, inscrit dans les plans prioritaires du Gouvernement wallon depuis 2008.
En collaboration étroite avec la Ville de Nivelles, nous avons franchi des étapes décisives, dont l'organisation d'une Réunion d'Information Préalable en février 2021 et le dépôt du dossier de base en avril de la même année. Nous attendons avec impatience l'arrêté provisoire de révision du plan de secteur et lancerons par la suite la procédure de rapport sur les incidences environnementales puis la procédure de reconnaissance économique de la zone et, enfin, la phase des travaux d'infrastructures. Si tout se déroule comme prévu, les premiers terrains devraient être disponibles dans ± 5 ans.
L'objectif de cette extension est de garantir la continuité du développement du parc en anticipant sa saturation. Nous souhaitons y créer ± 800 nouveaux emplois, soit 25 emplois / hectare.
Des futurs parcs d’activités économiques thématiques en Brabant wallon
En parallèle, deux autres projets d'envergure sont en cours en Brabant wallon. Ces projets visent à combler le déficit de terrains industriels tout en respectant les directives gouvernementales et environnementales.
Laurent Dauge : « Il est devenu essentiel de réfléchir à la manière dont nous pouvons continuer à accueillir et à favoriser le développement des entreprises tout en respectant les impératifs environnementaux et sociaux. C’est un véritable défi pour l’avenir. C’est pourquoi Nivelles Nord et Hélécine seront nos derniers parcs d’activités économiques généralistes. Nos futurs parcs seront thématiques comme celui de la Sablière à Mont-Saint-Guibert, un projet innovant qui sera axé sur la valorisation des déchets, l’économie circulaire et la production autonome d’énergie, ou le parc dédié à l’artisanat à Marbais, dont la Réunion d’Information Préalable vient d’avoir lieu. »
NPoW, nouveau pôle économique en perspective
Aujourd’hui, nous devons gérer et optimiser nos espaces dans un contexte de raréfaction des terrains disponibles pour l'activité économique. Une autre voie à emprunter est celle des « New Places of Working » (« NPoW ») portée par l’alliance des 4 partenaires structurants de la province : « BW 2030 ». Il s’agit d’espaces de travail décentralisés et mixtes destinés à accueillir de petites entreprises mais aussi des logements et des services, le tout connecté par un maillage de mobilité douce.
Christophe Dister : « C’est le concept de l’économie à portée de vélo ou de la ville à 20 minutes ! Ces espaces se développeront essentiellement sur des terrains déjà artificialisés, comme des friches industrielles, des bâtiments publics désaffectés, etc. in BW a été désignée pour développer et concrétiser un premier projet-phare de la Croix de Hesbaye à Ramillies. C’est une véritable opportunité de repenser notre modèle économique et de le rendre plus respectueux de l’environnement. Au travers de ce projet et de nombreux autres dans lesquels nous seront impliqués dans les années à venir, in BW affirmera son rôle d'acteur majeur du développement économique et territorial en Brabant wallon, avec la vision d'un avenir durable. »
Willy Borsus, Ministre wallon de l'Économie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Agriculture, de l'Aménagement du territoire, de l'IFAPME et des Centres de compétence : « Le projet d’extension inauguré ce mardi vise à répondre à un besoin croissant que nous constatons de plus en plus fréquemment : nos entreprises ont besoin d’espaces pour s’implanter et se développer chez nous. Pour preuve, près de 35% des nouveaux hectares de Nivelles-Nord ont déjà trouvé acquéreurs ou sont en passe de l’être. C’est dire à quel point ces espaces sont prisés ! Nous devons continuer à exploiter les espaces dédiés à l’activité économique chez nous. Au dernier recensement, 2800 hectares étaient encore disponibles pour développer nos entreprises dans des parcs d’activité, auxquels s’ajoutent 3000 hectares de friches industrielles à réhabiliter en Wallonie. »
Pour toute question, contact presse :
Raphaël Lateur - Chargé de communication in BW :
GSM : 0473/81 77 24 - rlateur@inbw.be
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